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PHYTOS Bientôt tous tracés

La filière a présenté ses doléances à Patrick Dehaumont, directeur général de l'alimentation.M. COISNE

L'échéance des registres phytos au 1er janvier 2016 vient vite, trop vite, la filière l'a répété à la journée organisée par Agro EDI Europe.

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Le 4 juin à Paris, l'association Agro EDI Europe a fait le point sur la mise en oeuvre de la démarche SC Trace, qui vise à la mise en place d'un système de traçabilité homogène tout au long de la chaîne (fournisseur, distributeur, agriculteur) pour les phytos et les semences. Sujet plus que jamais d'actualité, la loi d'avenir imposant l'obligation au 1er janvier 2016 pour les distributeurs s'adressant aux utilisateurs professionnels de faire figurer dans leur registre de ventes les quantités, les numéros de lots et les dates de fabrication des produits. Si tous évoquent les bénéfices de la mise en place d'une meilleure traçabilité, ce sont les délais qui sont pointés du doigt. « C'est une opportunité de professionnaliser le métier, a fait part de son côté Vincent Magdelaine, chez Coop de France. Mais il y a encore beaucoup de travail. On ne sera pas prêt pour tout tracer de façon parfaite au 1er janvier 2016. » Ajoutant que la journée « montre bien les efforts faits ». Patrick Dehaumont, de la DGAL, était présent, et s'il n'a pas remis en question la date butoir imposée par la loi,il s'est montré compréhensif, et a évoqué la nécessité de mettre en place « un groupe technique d'échange », ce qui a été fait dans le courant du mois de juin. Agro EDI Europe a aussi présenté les derniers outils mis à disposition : un guide de mise en oeuvre, un outil d'autoévaluation appelé Traphyto, une application smartphone, et une offre de formations et assistance. Pour plus d'informations, consultez son site web.

Marion Coisne

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